Les Français continuent de privilégier les placements immobiliers en vue de compléter leurs revenus ou leur retraite. Toujours est-il qu’après la crise historique de 2020 et la lenteur de la reprise économique en 2021, investir sans stress et sans contrainte devient le mot d’ordre dès lors qu’il s’agit de mobiliser son épargne en vue de la faire fructifier. Quels sont alors les meilleurs placements immobiliers pour 2022 ?
Les SCPI, toujours en tête de liste
Les sociétés civiles de placement immobilier ont toujours fait la part belle au marché de la « pierre ». Celles-ci ont d’ailleurs fait leurs preuves, étant parmi les actifs à avoir affiché un rendement tout à fait exceptionnel pendant l’année en crise 2020, soit 4.18% de taux de distribution pour toutes les SCPI confondues. Un de leurs principaux avantages est leur gestion totalement endossée par des opérateurs spécialisés, reconnus pour leur expertise dans l’exploitation immobilière et financière.
Il existe plus de 200 SCPI en circulation sur le marché, permettant la diversification du portefeuille de l’investisseur et ce, dans différents domaines. Exemple : par rapport aux objectifs patrimoniaux et fiscaux, aux modes de financement, à la localisation du propre patrimoine de la SCPI (en France ou à l’étranger), etc.
En bref, il s’agit pour l’investisseur de placer son argent dans des parts de SCPI dont le prix est de 200 euros seulement, voire moins. Ce qui fait de ce placement un produit de plus en plus démocratisé et accessible au grand public.
Les résidences seniors et les résidences étudiantes
Résidences seniors et étudiantes font partie des résidences avec services les plus rentables. La demande locative est constamment élevée : en raison de l’allongement de l’espérance de vie (pour les résidences seniors) et le choix des étudiants (locaux et étrangers) de compléter leur cursus universitaire dans l’Hexagone (pour les résidences étudiantes). Le taux d’occupation est élevé à longueur d’année et la rentabilité est aussi de plus de 4% pour ces deux types de logement. Par ailleurs, étant des immeubles loués meublés, l’investisseur profite d’un grand avantage fiscal par rapport à son statut de LMNP. La gestion locative est, elle aussi, prise en main par un professionnel : le gestionnaire de résidence, avec qui le bail commercial est signé. En somme, c’est donc ce dernier qui est le « locataire » contractuel : c’est ce dernier qui verse les loyers à l’investisseur, devenu propriétaire de la résidence.
L’immobilier en nue-propriété
L’investissement dans l’immobilier en nue-propriété intéresse également de plus en plus de Français en raison du coût plus abordable, comparé à celui acquis en pleine propriété. L’autre partie, qui est l’usufruitier, est celui avec qui l’investisseur nu-propriétaire s’associe dans le cadre de l’acquisition immobilière. À noter que pendant toute la durée du démembrement, ce dernier ne perçoit pas de revenus locatifs, ceux-ci étant exceptionnellement versés à l’usufruitier. Le montage lui aussi est temporaire. Il peut être viager (dans le cadre d’un investissement familial par exemple), ou dont la durée est déterminée préalablement par les deux parties. C’est la fin du démembrement qui signe la récupération de la pleine propriété par l’ancien nu-propriétaire, sans paiement de frais de transfert de propriété. Ainsi, celui-ci retrouve alors tous les avantages liés à la détention et à l’exploitation du bien immobilier.
Les avantages sont nombreux pour le nu-propriétaire :
- il est allégé des impôts fonciers puisqu’il ne perçoit pas de loyers
- il est exonéré d’impôt sur la fortune immobilière, ou encore de taxe d’habitation
- il est cependant propriétaire des murs de l’immeuble. Ainsi, ni l’une, ni l’autre des parties ne peut décider seul de la revente de ce dernier
- le nu-propriétaire profite de la valorisation de l’immeuble au fil des ans.